Ce court métrage d’animation/fiction critique les JO 2024 de Paris ainsi que la surconsommation de notre société. Il fait partie d’une série de petits films que je réalise seul et sans aucun budget, avec deux buts, faire ressentir de nouvelles émotions chez le spectateur et faire passer des messages qui me touchent, avec une forme nouvelle.

J’aime le cinéma, qui soit plutôt “littéraire” comme du Tarkovski, ou plutôt “actif” comme un bon blockbuster américain. Dans ces derniers ce qui me fascine c’est l'adrénaline provoquée chez le spectateur, non pas grâce au scénario qui tient sur un ticket de métro, mais grâce aux visuels et à la créativité de la mise en scène. C’est ce principe qui m’intéresse pour la création de OLYMPIC TRASH et de mes autres films. Voulant traiter encore une fois le thème de la surconsommation, un sujet qui m’intéresse par son actualité et l'esthétisme que ça pourrait créer, j’ai voulu plonger le spectateur dans les déchets, en tournant directement dans une décharge.

Enfin plus exactement un ancien bidonville à Paris où vivaient environ 1000 personnes, avant qu’il soit détruit au vu de la préparation des Jeux Olympique 2024.
Dans ce film je veux simplement exprimer l’importance de l’arrière décor de cette organisation, qui va bien évidemment mettre le pays sous les projecteurs et renvoyer sûrement une belle image au monde entier (si toutefois le pays ne s’embrasse pas), mais va devoir effectuer bien de sales tâches ; fermeture de commerces historiques, expulsion d’étudiants de leur logement, SDF évacués de Paris, etc. jusqu’à en venir à détruire un village/bidonville, où jusque-là s'était créée une vraie société.

Finalement ce seront des balles de golf et crampons de chaussures de foot qui vont se déplacer symboliquement sur ces lieux de vie.