EXPRESS MACHINE
Fiction / 3’ / 2022
Dans un abattoir un ouvrier vérifie la qualité de la viande de porc reçue, mais cette viande commence à manquer et donc il faut trouver une nouvelle source.
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Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, France, 2022
Kino Pop Paname, France, 2022
Ciné-Pause, France, 2024
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Aujourd’hui on peut assister à des élevages de masse et une production de la viande à la chaîne, afin de satisfaire au mieux les besoins de la population. Mais au vu de l’intensité de ces productions, il y a un danger pour les animaux et nous même.
Dans ce film l’Homme a alors une place primordiale, il sera bien-sûr symbolisé par la machine impitoyable, qui est donc une conception humaine. Mais seul l’ouvrier est ici la représentation de l’humanité. Car c’est la personne vivante qu’on voit parmi toutes ces machines et les cadavres froids. Même si il est codifié à effectuer le même travail en boucle durant toute la journée, lui seul à l’avantage noble de la pensée. En effet, au début l’ouvrier effectue les mêmes gestes en boucle, et comme une machine bloque et hésite lorsqu’il y a une erreur.
Comme lorsque devant lui se présente de la viande de vache, il se questionne à continuer son travail. Donc malgré la part d’humanité en lieu, il se fait absorber par la machine. Nous ne verrons pas son visage, car ça permettra de garder une universalité durant ces situations, et aussi une identification du spectateur au personnage, plus importante. Face à lui la machine qui grâce aux différents sons, rejets de vapeurs, mouvements qu’elle émet, est une personne en elle-même. Qui sera composé de différentes parties, une pour tuer l’animal, une autre le découper etc. Ces parties, seront bien-sûr caricaturées et minimisées, afin suivre les différentes étapes d’une production de viande. Mais malgré cette satire de la machine, elle restera un objet mystérieux et même effrayant.